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Le prophète Esaïe a fait cette expérience, et la relate au chapitre 6 de son livre, des versets 1 à 7. Dans les versets 1 à 4, il exprime son désarroi devant la vision de la majesté divine et de sa gloire : contempler la sainteté absolue et la gloire du Roi des rois n'est pas une expérience qui laisse indifférent ! Les bergers eux aussi ont eu un aperçu de la gloire céleste : ils furent saisis d'une grande crainte. Cette vision a eu de bons effets sur leur vie quotidienne (cf. Luc 2/9). "Nous voulons voir Jésus" chantons-nous ; sommes-nous prêts à en accepter les conséquences ? Il est des visions qui transforment la faiblesse en force. "Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, fixa les regards vers le ciel et vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu" (Actes 7/55). Quel réconfort dans les moments tragiques de son martyre !
Paul nous dit encore : "Nous tous qui, le visage dévoilé, reflétons comme dans un miroir la gloire de Dieu, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit" (2 Corinthiens 3/18). Nous tenons à la vision de Dieu, car elle transforme le cours de la vie.
En voyant Dieu. Esaïe se voit lui-même : "Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures (...)" (verset 5). Tout homme est installé sur un piédestal : face à Dieu, quelle descente ! L'image qu'il donnait à voir aux hommes disparaît comme un souffle et vient alors à la surface la réalité profonde ; là, il ne peut que s'écrier : "Malheur à moi ! Il n'y a rien de bon en moi, il n'y a que des choses qui attirent la condamnation, le malheur."
L'abaissement de soi provient de cette première dimension : la vision de Dieu. Alors, comme Paul aux Corinthiens, on peut se considérer comme le moindre. "(...) je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé apôtre (...)" (1 Corinthiens 15/9). "Il vient après moi, celui qui est plus puissant que moi, et je ne mérite pas de délier, en me baissant, la courroie de ses sandales", confesse Jean-Baptiste (Marc 1/7). La deuxième dimension de la vision, c'est d'avoir une vision juste de soi-même. "Ne suis-je pas Benjamite, de l'une des plus petites tribus d'Israël ? Mon clan n'est-il pas le plus petit de tous les clans des tribus de Benjamin ? (...)" demande Saul, préposé à la royauté (1 Samuel 9/21). "Moïse dit à l'Eternel : Ah ! Seigneur, moi je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et ce n'est ni d'hier ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; car moi j'ai la bouche et la langue pesantes" (Exode 4/10). Se sentir incapable devant la tâche que Dieu nous demande est une chose normale... Mais nous devons prendre conscience que tout ce que Dieu ordonne, il le donne.
"(...) j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures (...)" (verset 5). Un petit chant nous dit : "Brillons, brillons bien, toi dans ton coin sombre et moi dans le mien." C'est parce que nous voyons les besoins des autres que nous engageons notre vie au service de Dieu. L'état moral et spirituel du monde qui nous entoure nécessite notre engagement : mais il est impossible de livrer totalement notre vie à la volonté divine si nous ne sommes pas passés par les deux premières dimensions de la vision. Que le Seigneur nous donne une vraie vision de lui dans sa sainteté, sa puissance, son amour, sa majesté et sa gloire ! C'est alors que nous nous verrons nous-mêmes en nous comparant au Seigneur. C'est à partir de ces deux premières dimensions de la vision que nous verrons les besoins de notre prochain.
Alors, apportons à Dieu, sans faiblesse ni lassitude, notre vie pour qu'il l'utilise selon sa volonté ; comme Esaïe, répondons : "Me voici, envoie-moi!"
Michel Pelletier
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Textes d'édification
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Exode 3/12
Certainement, puisque Dieu chargeait Moïse d'un message, il s'engageait à ne pas le laisser aller seul.
Avec les risques immenses à courir et la puissance qu'il était nécessaire de déployer, il eût été ridicule de la part de Dieu d'envoyer un faible Hébreu livré à ses seuls moyens pour affronter le plus puissant monarque du monde.
On ne peut supposer que la sagesse divine eût opposé le pauvre Moïse seul à Pharaon et aux forces colossales de l'Egypte. Par cette déclaration : "
Dieu donne donc à entendre à son serviteur qu'en aucun cas, il ne le laissera seul pour cette tâche.
Pour moi aussi cette même règle se vérifiera.
Et si j'ai reçu de Dieu l'ordre d'aller, n'ayant d'appui que sa puissance et de but que sa seule gloire, certainement il sera avec moi.
Le seul fait qu'il m'envoie l'oblige à m'appuyer. N'est-ce pas assez ? Que puis-je désirer de plus ?
Avec le secours de tous les anges et de tous les archanges je pourrais encore échouer ; mais s'il est avec moi, je dois réussir.
Seulement je prendrai garde d'agir en conséquence, de n'aller ni avec timidité ou avec le coeur partagé, ni avec négligence ou présomption.
Quelle ne doit pas être la conduite d'un homme qui a Dieu avec lui ! Ainsi soutenu, il doit marcher hardiment comme Moïse au-devant de Pharaon.
C.-H.Spurgeon
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Proverbe 20/22
Ne te hâte point. Laisse tomber ta colère. Ne dis rien, ni ne fais rien pour te venger. Tu serais sûr d'agir imprudemment en saisissant le bâton pour frapper : et certainement, tu serais loin de montrer ainsi l'esprit du Seigneur Jésus.
Il y a plus de noblesse de ta part à pardonner et à passer sur l'offense. Laisser s'envenimer en toi le souvenir d'une injure et méditer la revanche, c'est garder en ton sein une plaie ouverte et en faire de nouvelles.
Oublie plutôt et pardonne. Mais tu trouveras que tu dois faire quelque chose, sans quoi tu serais en perte.
Dans ce cas, suis l'avis qui t'est donné ici : «Attends l'Etemel, et il te délivrera. ».
Ce conseil ne te coûtera pas un centime, et cependant il a une grande valeur. Reste calme et tranquille. Attends le Seigneur, et dis-lui tes griefs. Déploie devant l'Etemel la lettre de Rabsçaké ; cela seul sera un soulagement pour ton cœur tourmenté.
N'as-tu pas la promesse : « II te délivrera ? » Dieu trouvera moyen de le faire. Comment ? Ni toi, ni moi ne pouvons le deviner, mais il le fera, sois-en sûr.
Et si le Seigneur te délivre, cela te vaudra mieux que les mesquines querelles dans lesquelles tu pourrais t'engager, risquant de te couvrir de fange en disputant avec le méchant.
Cesse donc d'être irrité, et laisse ta cause entre les mains du Dieu de Justice.
C. -H. Spurgeon
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25 janvier 2006
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Monsieur, vous êtes sur le point de perdre 250000 Euros! Monsieur, serez-vous très prochainement en tête de la liste des perdants .''. Telles étaient les premières phrases d'un courrier déposé dans ma boîte aux lettres. Quelques jours plus tard, nouvel avertissement : "Ne jetez pas à la corbeille 500 000 €..." Qui aurait la stupide idée de perdre une somme aussi importante ? Qui d'entre nous mépriserait négligemment un tel cadeau ? En lisant cet avertissement, on ne peut plus solennel, au sujet de valeurs éphémères, je me suis rappelé ceux que nous adresse la Bible et qui méritent plus d'attention et de sérieux.
Ecoutez plutôt : "Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier s'il perdait son âme ?" (Marc 8/36). Perdre son âme, c'est la pire des catastrophes !
Négliger la grâce de Dieu, l'offre du salut que Dieu nous adresse, c'est inscrire son nom sur la liste des grands perdants.
La Bible est formelle : le salaire de mes péchés, c'est la mort, mais le cadeau éternel de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ ! (Romains 6/23). Il existe une éternité. Les hommes rendront compte à Dieu individuellement de leurs œuvres, de leurs paroles, de leurs choix... "Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement" (Hébreux 9/27).
Vivre sans Dieu, c'est vivre sans espérance, c'est aller à la perdition, c'est se destiner aux profondeurs ardentes de la colère divine. C'est pourquoi, avant qu'il ne soit trop tard. Dieu nous avertit solennellement quant a l'issue de notre voie d'incrédule tout en nous offrant la possibilité d'être sauvé dès maintenant.
A cause de sa grande miséricorde et de sa bonté généreuse, Dieu nous a suscité un Sauveur en la personne de Jésus-Christ. En mourant sur la croix, mort volontaire par amour pour nous, Jésus expiait nos péchés. Il payait à notre place pour nos fautes passées.
Le châtiment de la justice divine est tombé sur lui, "Il est devenu malédiction pour nous". Aujourd'hui, en mettant toute votre confiance dans l'efficacité de ce sacrifice, en croyant que le sang de Jésus vous purifie de tout mal, comme l'affirme la Bible, et en vous repentant pour ce misérable passé, Dieu est disposé à vous faire grâce et à tout effacer. "Il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ" déclare l'apôtre Paul.
Notre vie humaine n'est qu'un souffle fragile, une vapeur qui disparaît, une fleur qui se fane rapidement ; l'éternité est à votre porte, c'est pourquoi entendez l'avertissement : "Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu" (Amos 4/12).
Ne pas prendre au sérieux la mise en garde biblique, c'est renoncer au cadeau que Dieu vous réservait, dont la valeur est inestîmabie : la vie éternelle !
Il n'y a rien de plus précieux que la vie. "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3/16).
Christian Blanc
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Messages bibliques
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Cadre moyen dans une entreprise publique, je vivais bien, libre de toute contrainte. Mes enfants étaient élevés, ma santé était bonne et je voyais arriver la retraite avec beaucoup de projets. Je ne croyais en rien ; ni en Dieu, ni au diable, ni à toutes les croyances dont j'entendais parler ; ni même en l'homme qui gâchait sa vie, polluait la nature si belle... Quant à la création, j'étais plutôt déterminée et les théories sur l'évolution me paraissaient acceptables. J'étais blasée, essayant toutefois de respecter ce qui était respectable et d'être juste et honnête dans la gestion qui m'était confiée.
Un jour, ma femme de ménage a fait tomber un objet qui s'est abimé, je ne m'en suis aperçue que le soir... lorsqu'elle est revenu, je lui ai simplement dit :
"C... vous avez fait tomber cet objet, mais ce n'est pas grave, je l'ai réparé. Réponse : Oh non Madame, ce n'est pas moi ! - Bon, n'en parlons plus !" et nous sommes parties vaquer chacune à nos occupations.
A midi, avant de partir, je la trouve en larmes : "Je vous ai menti Madame... - Faute avouée est à demi pardonnée, ai-je dit, ne pleurez plus. - Mais Madame, je crois en Dieu et je ne peux mentir ! - Si moi, simple femme, je vous pardonne, à plus forte raison votre Dieu qui, paraît-il, est un Dieu d'amour a-t-il déjà pardonné !" Puis, nous nous quittons après avoir fait la paix.
La semaine suivante, elle arrive avec un petit paquet : "C'est pour vous ! - Ah non, pas de cadeau... tout est oublié, vous n'avez pas à vous faire pardonner encore ! Mais posez-le là, nous le regarderons à midi". Et surprise, dans le paquet, une Bible. Avec un bon sourire, C... me dit : "Depuis que j'époussette vos livres dans la bibliothèque, je n'ai pas vu de Bible, l'avez-vous lue ? - Non, mais je promets de la lire quand j'aurai du temps... à la retraite. - Vous savez, Madame, vous en lisez un petit passage le soir avant de vous endormir et cela ne vous prendra pas beaucoup de temps ! - C'est dit avec tellement de gentillesse que j'essaierai dès ce soir..."
Le soir, "chose promise, chose due", j'ouvre la Bible, la feuillette et vois : "Ancien Testament", "Nouveau Testament"... L'ancien, je n'en ai jamais entendu parler, voyons, Cantique des cantiques, je lis, suis enthousiasmée, apprécie la poésie, celle-ci est très belle ; j'arrive à l'Ecclé-siaste ! Le ciel me serait tombé sur la tête, l'effet n'aurait pas été plus spectaculaire !
Je reconnaissais là ma vie passée, mes ambitions, mes projets, etc. et cette parole sans cesse dans ma tête : "Tout est vanité et poursuite du vent . Dieu existerait-il ? Et je suis tombée à genoux au pied de mon lit, pliée par une grande force, m'entendant prononcer "Oui, tu existes", Dieu existe et je ne le savais pas. Je me suis humiliée de ma vie passée sans le connaître et tous les jours j'ai lu ce livre qui parlait de lui, je me suis convertie suite à cette intervention divine et il n'a cessé depuis, de m'instruire, m'éduquer, me combler. La vie avec Dieu est incomparable. Je dois reconnaître qu'il y avait un vide en moi, en forme d'amour, en forme de Dieu, et une espérance inassouvie : la vie éternelle en sa présence.
Paule B.
(transmis par B. Kowalczyk)
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Témoignages
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Les impies ,- mais aussi certaines confessions évangéliques ou sectes religieuses - nient la réalité spirituelle de la perdition éternelle . Pourtant , la Bible nous en parle , sans la moindre équivoque .
Comment peut-on tomber sous le coup de ce redoutable avertissement ?
En premier lieu , à cause de l'incrédulité .
" . ( Marc 16/16 ) .
" ... Sodome et Gomorrhe ( ... ) sont données en exemple , subissant la peine d'un feu éternel " . ( Jude 7 ) .
" ... S'il a condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et Gomorrhe , les donnant comme exemple , aux impies à venir ... "
( 2 Pierre 2/6 ) .
Circonstance aggravante concernant ces 2 villes , la débauche et les vices contre-nature ( Jude 7 ) .
En second lieu , une cause est de ne pas avoir la vie ou la vie dans le Fils : " Celui qui a le Fils a la vie , celui qui n'a pas le Fils de Dieu , n'a pas la vie " .
( 1 Jean 5/12 ) . Et encore : " Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père ; quiconque confesse le Fils a aussi le Père " . ( 1 Jean 2/23 ) .
Sont aussi concernés , ceux qui entrent par la porte spacieuse , chemin qui mène à la perdition ( Matthieu 7/13 ) , et ceux qui ne marchent pas dans la sanctification " sans laquelle personne ne verra le Seigneur " . ( Hébreux 12/14 ) .
Que dit l'Ecriture de la perdition ?
_ C'est la séparation d'avec Dieu , après la mort.
_ C'est la mort sans le pardon des péchés offert par Dieu en Jésus-Christ.
_ Cest une ruine éternelle loin de la face de Dieu ( 2 Thessaloniciens 1/9 ) .
_ C'est le salaire du péché .
_ Ce sont les tourments dans l'étang de feu et de soufre . ( Apocalypse 14/10 ; 19/20 ; 20/10 ) .
_ C'est la seconde mort ( Apocalypse 20/14-15 ) .
_ C'est le lot des" lâches , des incrédules , des abominables , des meurtriers , des impudiques , des enchanteurs , des idolâtres , et de tous les menteurs " . ( Apocalypse 21/8 ) .
_ C'est le lieu où il y aura des pleurs et des grincements de dents . ( Matthieu 8/12 ) .
" Il s'écria : Père Abraham , aie pitié de moi , et envoie Lazare , pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme " . ( Luc 16/24.)
Les passages de la Bible annonçant ce châtiment sont nombreux . La Parole de Dieu indique un jugement : ( Hébreux 9/27 ) .
Pour ceux qui sont en Jésus-Christ , il n'y a pas de condamnation . ( Romains 8/1 ) .
Prenons donc garde à celui qui parle d'en-haut . Entrons dans le bénéfice de son amour éternel par la foi en Jésus-Christ , dans la vie de l'homme spirituel
( l'homme nouveau ) qui accomplit la volonté de Dieu :
( 1 Jean 1/17 ) .
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Messages bibliques