27 janvier 2006
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L'homme n'a pas attendu Freud, Adler et Jung pour sentir, au fond de lui-même,ce double besoin essentiel : aimer et être aimé. Nous sommes constitués d'une telle façon que l'affection et la tendresse sont indispensables à la vie.
Sur quels critères fonder le véritable amour ?
Notre société si impersonnelle, si froide, prétend nous proposer quelques ersatz d'amour. Ici, on chante les vertus de "l'amour libre" : alors, pourquoi tant de séparations, de foyers à la dérive, de filles abandonnées à la première grossesse ?
Là, on crie à la "liberté sexuelle" du corps et des sens. Pourtant, "l'érotisme" n'est que rugissement quand l'amour est silence ; le premier exige toujours quand le second est sacrifice et
se donne ; celui-ci brise les coeurs, quand celui-là les unit.
C'est vrai, on n'a jamais autant parler d'amour et cependant, on n'a jamais vu autant de haine, de divorces, de violence. Si de nos jours le mot "amour"a perdu sa signification, c'est qu'on essaie, en vain, de filtrer l'eau d'une rivière mortellement polluée, alors qu'il suffirait de boire à la source !
Celle-ci est intarissable, pure et fraîche ; nous la trouvons dans la Bible : "(...) Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive, des fleuves d'eau vive jailliront de son cœur (...)" (Jean 7/37-38).
Pourquoi n'avons-nous qu'une caricature d'amour ? Nous avons écarté Jésus de notre programme, de nos choix, de notre vie.
Demandons à celui qui est l'essence même de l'amour de nous donner la vraie force d'aimer.
Lui nous a aimés jusqu'à la mort de la croix et peut déverser dans notre cœur des flots d'amour.
Paul Ettori